raté grandiose

Si l'installation nocturne de petits grands moyens et supergrands écrans illuminés de souvent très mauvais films et vidéos dans la nef du Grand Palais, n'est en elle-même que très relativement réussie, c'est que tout ça a justement un petit coté "premiers pas d'un art qu'on appela le cinématographe" en rapport au lieu, lui-même hommage majestueux à l'industrialisation du 19ème. Et c'est bien là le problème même et si je me réjouis qu'un certain nombre de baudruches s'y dégonflent et que les Sala, Grasso, Gonzales Foerster, Kuntzel - paix à son âme, Viola, SI SI Viola là pfff, Wilson, Cahen, Giraud pour les plus connus, n'y affichent plus que leurs soudaines mais effectives grosses (ici) banalités. Expo grandiosement ratée donc si ce n'est 2 ou 3 trucs tels le Trockel, simple, et le Ikeda devant lequel les touristes aiment s'y faire photographier, mais mais et mais beaucoup de réalisateurs qui fréquentent un peu trop les théatreux lourdingues, les faiseurs de spectacles "vivants" hystéroïdes et les effets aussi spéciaux que surannés (genre compet "labo" du Festival de courts de Clermont, soit ce qui se fait de pire - vulgaire ) et puis un catalogue où on peut lire que "les images inversées d'hommes pendus par les pieds d'untel inspirent trouble et malaise"... ouf, le 31, c'est terminé.