archives avril

hilare de l'expo des frères Quistrebert au Palais de Tokyo: monochromes (genre mou figé) fixés sur des tiges sur lesquelles ils tournent sur eux mêmes avec là dedans une loupiote qui s'allume par intermittence et ici des scintillements de paillettes ripolinées dessus (pour faire un peu queer j'imagine - mais ça lasse) avec reflets d'un écran stroboscopique fond de salle (vide quand j'y passais). Ce qui ne m'a pas fait rire du tout c'est le film, plus loin, de Louidgi Beltrame habitué à filmer des gens marchant (souvent dans le désert ) et où le pauvre Jean-Pierre Léaud dans état pitoyable est filmé en plan serré avec ses difficultés à se déplacer : inutile - limite obscène. Encore que là, le film était bien projeté en conditions parce que pour ce qui est de l'expo des achats de vidéos du fond municipal d'art contemporain on frise à nouveau le ridicule: signalétique au sol (si si) et 3 petits "salons" avec écrans plats de taille moyenne où on voit pas grand chose dans la journée vue la lumière diffuse du Carreau, le son couvert par une conférence sur l'habitat un peu plus loin qui devait réunir une cinquantaine de personnes. Un public captif de lycéens à qui on avait manifestement demandé un topo sur le sujet allait lourdement de "salon" en "salon". Dommage, il y avait quelques perles dont le Nicolas Boone mais les curateurs(trices) de ce fond ne se cassent pas trop le tronc: ils(elles) n'ont qu'à se déplacer dans les galeries choisir les artistes (artistes - galeries ont fait le boulot) pour ensuite vous pondre encore un truc aussi absurde.
Les films, faut arrêter de les exposer: c'est nul!