Les marchands à Paris se succedent en se cèdant des espaces comme s'ils s'y ... passaient quelque chose : ainsi rue des Coutures St Gervais, Godin succedait à truc qui succeda à Obadia qui succedait à schmoll qui succeda à Lambert, alors que Templon reprenait l'espace de l'ex Galerie des archives, impasse Beaubourg, mais le repreneur de l'ex espace Claude Berri désormais en chantier, ne fera pas dans l'art.
Quel rapport y a t-il entre un gnangnan Jimmy Robert (Diana Stigter, Amsterdam) un tantinet ridicule et un simple Oscar Tuazon (Balice Hertling) ?
AUCUN, si ce n'est d'être exposé à la Fondation Ricard avec 7 autres trentecinquantenaires tel Mark Geffriaud (GB Agency) qui avec Tuazon se sort plutôt bien de "L'Image cabrée" (curated by Judicaël Lavrador).
C'est tout ce que mérite la scène parisienne en ce début d'automne.
"Untitled (Leave the Land Alone)" (laissez la terre tranquille) 1969/2009 Bruce Nauman
Tous rentrés et pourtant n'émergent que deux Bertrand Lamarche (LHK) dont The Plot (intrigue ou complot ? ici aussi) et cette petite chose molle de Vincent Beaurin (Giroux).
Plaque de béton en humidification relative d'Oscar Tuazon (Balice Hertling ; bonne idée le bureau en vitrine) puis l'opening de La Planète des signes (Plateau) et celui de Gardar Eide Einarson (Bugada & Cargnel).
Les œuvres des escargots et hannetons de Michel Blazy (Art Concept), suivi de Mood Mixer où Mario Milizia (Jousse) pixelise dans une boucle un public piqué sur YouTube en lui administrant 10 morceaux choisis d'autres concerts. Ensuite c'est Torso (bloc de béton dans sac plastique) de Vanessa Billy in The Zero Budget Biennale (Schleicher+Lange). Mike Kelley (Hussenot en son royaume) amuse les enfants, Big Wall to Small Wall (bande en metal, vis) de Vanessa Billy, again in The Zero Budget Biennale (Cardenas) et enfin Tommy Chat Just E-Mailed Me (vidéo) de Ryan Trecartin (New Galerie de France).
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