Image certes ridicule et guindée mais le pire : la référence affectée à Duchamp et son nu descendant l'escalier, produit d'un système étouffant qui ne génère plus que des faiseurs sagement obligés de faire de la pédagogie.
Il est difficile d'imaginer un cinéaste convoquant aussi grossièrement Godard, dans son film même, sans le qualifier de pèdant, ou d'écouter un morceau de musique qui reprendrait un extrait de Shubert sans le soupçonner de plagiat grossier, et que dire de l'auteur d'un roman reprenant des pages entières de Dostoïevski, pour nous prouver qu'il l'égale?
Dans le milieu de l'art ils en sont désormais rendus là, preuve que ce monde s'éteint, et qu'il est habité d'une multitude nourrie à ces pontifiants arrangements avec le passé.
Récemment quelqu'un m'a demandé si les critiques-curateurs(es) d'art prenaient les artistes plasticiens pour des cons... La réponse est plutôt que les artistes plasticiens cons sont désormais indispensables aux critiques-curateurs(es) d'art
Encore des spectacles. "L'ai-je bien descendu ?" de Cécile Sore.
https://www.youtube.com/watch?v=3jufhOU0WHE