3 photos d'un quelconque centre d'art avec l'expo d'artistes représentatifs et très visibles (on dit les "c'est toujours les mêmes" avec en plus de petits nouveaux "c'est toujours les mêmes") sur la scène française actuelle: Saâdane Afif, Ivan Argote, Neïl Beloufa, Pierre Bismuth, Koenraad Dedobbeleer, Sam Durant, Jimmie Durham, Jean-Pascal Flavien, Mara Fortunatovic, Kendell Geers, Pierre Huyghe, Renaud Jerez, Louise Lawler, Claude Lévêque, Benoît Maire, Mathieu Mercier, Matt Mullican, Roman Ondák, Gabriel Orozco, Anri Sala, Fabrice Samyn, Gérard Traquandi, Oscar Tuazon, Raphaël Zarka, Heimo Zobernig. Voilà, sont tous cités sauf la seule visiteuse - le sujet n'est pas là: l'atmosphère calme et reposée des images avec d'indéniables jolies pièces, jure avec la soi disante suractivité de ce milieu et on y est aussi (très) tranquille et au frais (c'est à Marseille) que dans une église désertée. J'ai la curieuse impression - j'ai déjà abordé ce sujet - qu'on aurait pu prendre une photo équivalente voire identique il y a quelques décennies voire carrément là, oui là, à la fin des années 40 début 50 du siècle dernier, soit un saut de plus de 60 ans en arrière. Et pourquoi pas la régression quand on a tout essayé et que se réfugier dans un musée finalement ça n'a toujours été que se réfugier dans un musée pour son incomparable léthargie.
Investir l'art actuel de tout ce qui bouge par ailleurs, tout ce qui bouge et n'importe quoi qui bouge: cinéma, littérature, musique, sport, foot ou ex- footeux, ne servirait alors qu'à masquer ce délectable engourdissement.
Enfin cette rose, il y a quelques jours rouge encore, et qui tombée sur mon balcon ressemble à une jolie crotte:
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