à l'avenir 2049-2090...
Besson et son Valérian: arbitraire et malveillance des débineurs peineux.
Cara Delevingne et Dane DeHaan s'en sortent très bien et le scénario n'est pas plus basique que n'importe quel Star Wars (dont le vaisseau est d'ailleurs pompé sur celui de Valérian) ou Matrix (superbe au demeurant) récent.
Si ça commence comme Avatar à la plage, les créatures ne ressemblent pas à des schtroumphs sans bonnet, ça les rend un peu plus sexe.
La variété des xénomorphes, un vrai bonheur - dans les vernissages, j'en ai croisé de plus laid.
3 photos d'un quelconque centre d'art avec l'expo d'artistes représentatifs et très visibles (on dit les "c'est toujours les mêmes" avec en plus de petits nouveaux "c'est toujours les mêmes") sur la scène française actuelle: Saâdane Afif, Ivan Argote, Neïl Beloufa, Pierre Bismuth, Koenraad Dedobbeleer, Sam Durant, Jimmie Durham, Jean-Pascal Flavien, Mara Fortunatovic, Kendell Geers, Pierre Huyghe, Renaud Jerez, Louise Lawler, Claude Lévêque, Benoît Maire, Mathieu Mercier, Matt Mullican, Roman Ondák, Gabriel Orozco, Anri Sala, Fabrice Samyn, Gérard Traquandi, Oscar Tuazon, Raphaël Zarka, Heimo Zobernig. Voilà, sont tous cités sauf la seule visiteuse - le sujet n'est pas là: l'atmosphère calme et reposée des images avec d'indéniables jolies pièces, jure avec la soi disante suractivité de ce milieu et on y est aussi (très) tranquille et au frais (c'est à Marseille) que dans une église désertée. J'ai la curieuse impression - j'ai déjà abordé ce sujet - qu'on aurait pu prendre une photo équivalente voire identique il y a quelques décennies voire carrément là, oui là, à la fin des années 40 début 50 du siècle dernier, soit un saut de plus de 60 ans en arrière. Et pourquoi pas la régression quand on a tout essayé et que se réfugier dans un musée finalement ça n'a toujours été que se réfugier dans un musée pour son incomparable léthargie.
Investir l'art actuel de tout ce qui bouge par ailleurs, tout ce qui bouge et n'importe quoi qui bouge: cinéma, littérature, musique, sport, foot ou ex- footeux, ne servirait alors qu'à masquer ce délectable engourdissement.
Enfin cette rose, il y a quelques jours rouge encore, et qui tombée sur mon balcon ressemble à une jolie crotte:
c'est ça?
Plastiquement, ça cause comme dirait celui qui m'a donné l'envie d'aller y voir de plus près
... aussi d'exemples existants. Au Canada, la charte CARFAC-RAAV garantit les rémunérations minimales des artistes pour toute intervention depuis 1968. Le label britannique Paying Artists et le projet américain Wage For Work militent dans ce sens."
Fondé par Pierre Beloüin, Carole Douillard, Thierry Fournier et P. Nicolas Ledoux et avec notamment aussi Grégory Chatonsky, Grégory Jérôme, Jean-François Mugnier et J. Emil Sennewald.
"Rémunération des artistes plasticiens : nouvelles perspectives"
Samedi 30 Mai de 10h à 12h // CCI Marseille Provence
Palais de la Bourse, 9, La Canebière - 13001
contact@marseilleexpos.com
En partenariat avec le groupe de réflexion "Economie Solidaire de l'Art "
Le thème de ce débat fait écho à l'avant-projet de loi relative à la liberté de la création en cours de préparation par le Ministère de la Culture, mais aussi aux efforts actuels des artistes plasticiens pour se concerter et proposer de nouveaux modes de rémunération. Cette double actualité offre un cadre stimulant de réflexion qui évoquera notamment la formation professionnelle et la situation des artistes en région qui font l'objet d'une grande fragilité quant à leurs ressources et leur statut.
Intervenants :
Camille ROUX, Artiste et Grégory JEROME, Chargé de mission pour la formation continue, Haute Ecole des Arts du Rhin, membres du groupe de réflexion "Economie Solidaire de l'Art".
Cyril JULIEN. Représentant de l'AFDAS Sud-Est, en charge de la formation des auteurs.
Jean-Philippe ROINSARD. Conseiller arts et culture, Art Conseil, Accompagnateurs de projets artistiques culturels.
Partager en réseau