...et elle est excellente l'expo en superbe économie de moyens (on y est!), autrement impressionnante que les superproductions genre prod-ciné dont tout le monde se gavait, il y a si peu encore... BREF un travail enthousiasmant de Ian Pedigo chez Cardenas Bellanger : "The State Of Before As Its Form"... j'allais dire comme d'hab à cet endroit et si ça commence par un bodybuilder dans un dédale créé par Mika Rottenberg, chez Laurent Godin l'intérêt réside sans doute plus dans la vidéo où l'on peut voir une énorme matrone piétiner un homme consentant mais pas maigre pour autant.
Il faut tourner autour des 2 créatures de Gabellone chez Perrotin, avant d'entrouvrir la porte d'Hussenot en installation du "maniement nonchalant d'accessoirs chers" ... donc probablement de la peinture.
"Au bout de 6 heures de tentatives de dialogue, nous comprenions qu'il ne s'agissait, à notre sens, ni d'une volonté de dialogue, ni d'un mouvement étudiant, ni d'une occupation qui aurait pour but politique de transmettre un message à la société... mais simplement d'une prise d'otage du lieu et de l'équipe par goût de provocation..." dixit Cyril Dietrich (Betonsalon).
Hier les responsables de Betonsalon ont dû faire intervenir la police pour faire partir un groupe d'individus mal identifiés, en tous les cas pas étudiants de la fac. La présence de la police s'est avérée disproportionnée par rapport à la situation et les responsables s'en sont depuis excusés car ils partagent les revendications des étudiantes, enseignants et chercheurs. Mais du coup les mêmes, pas des plus mal nourris... qui avaient foutu la merde hier sont revenus ce soir durant le vernissage de l'expo et il y avait du coup du monde.
E. Sevy s'est fait alpagué par un des plus paranos des protagonistes (effacé de la vidéo) de l'occupation parce qu'E.S filmait dans les "coins" le vernissage, attitude qui aux yeux des activistes ne pouvaient relever que du flicage-fichage filmique . Une altercation s'en est suivie et E.S a du argumenter et démontrer sa "bonne foi" pour que les vichinsky en herbes le laissent enfin tranquille. Quelques images volées dans "les coins" de la soirée dont l'atmosphère était tristement lourde : ça commence par un déboulonnage de Staline...
Fahrenheit 451,
Homme-Livre-Homme-Libre: 14/02/09 - 28/03/09 Betonsalon Vernissage le vendredi 13 février de 18h à 21h, en présence de l'artiste. Une exposition personnelle de Thu Van Tran avec la participation de Chi Waï Ng et Didier Rittener.
Micol Assaël et Laurent Grasso électrisés accompagnent Roman Signer ici avec un rien de pixels dessus, qui fait des éclairs du tonnerre, applaudis au Palais de Tokyo qu'on éclaire grâce à l'interrupteur lumineux de Ceal Floyer. Mais la foule hier était en face au MAM pour l'opening de la retro De Chirico.
Les crépitements sont presque d'un feu de bois et accompagnent les petites choses néonesques de Jill Magid éparpillées chez Yvon Lambert, ça fait chaud quand on s'égare dans les panneaux de Lawrence Weiner : "Briller par... son absence". Mais la surprise est chez Marianne Goodman avec l'expo de Tino Seghal, intitulée Situation et comme c'est une surprise: motus!
...pour sa projection. Les 300 places du cinema du Centre Pompidou étaient pleines d'étudiants des beuhzarts, artistes, critiques, curators et institutionnels de tous poils, tout(e)s frémissant(e)s de voir la légende barbue de l'art conceptuel en chair et os : à la fin des 57 minutes de la première vidéo (si justement barbante) 25 personnes avaient déjà quitté la salle, et après le porn-remake d'un de ses films des années 70 "en plus hard " (ah bon?) dixit Jean Max Collard , agrémenté des quelques bites d'assistants (de galerie) boutonneux et mal foutus venant de chattes d'assistantes mal rasées, quelques baises un tantinet poisseuses plus loin sous lumière crue de galerie (mais j'ai vu pire, allez), et alors que d'autres causaient d'art en faisant parfois le poirier sur 2 briques jaunes, et aussi et enfin après branlette gros plan mouiller les doigts - assez berk, d'une des protagonistes, après donc tout ça, le vidage de la salle s'est accéléré. Quelques hasardeuses questions et les réponses assez sympas du maître plus tard, c'est le moment où le frémissement se transforma visiblement en subite prise de conscience qu'une époque est passée et que ceux qui sont nés dedans, auront intérêt à s'affranchir de ces fameuses années 70 - 80 et là, là je me suis dit que pour certains peut-être, ça pouvait vraiment leur être gravement impossible voire insurmontable. Mais ce n'est plus le problème de l'illustre Lawrence Weiner : j'aime sa barbe et elle fait partie de l'histoire.
Vingt titres style country du chanteur qui a interprété sept tubes numéro 1 aux USA dans les années cinquante : Jezebel, Don't Fence Me In, Sixteen tons, Jealousy, A Woman In Love, I Believe... Durée...
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